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Horaires des collégiens : de 8h à 18h, une journée type ?

Les collégiens français vivent des journées bien remplies, souvent de 8h à 18h. Entre les cours, les devoirs, les activités extrascolaires et parfois même les trajets, leur emploi du temps est chargé. Cette organisation soulève des questions sur l’équilibre entre vie scolaire et personnelle.

Certains élèves commencent leur journée dès 6h30 pour arriver à l’heure au collège, où les cours s’enchaînent avec peu de pauses. L’après-midi, après les cours, beaucoup enchaînent avec des activités sportives ou artistiques, laissant peu de temps pour se détendre ou se reposer avant de se consacrer aux devoirs du soir.

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La journée type d’un collégien : de l’arrivée à la sortie

À Viry-Châtillon, Gabriel Attal a annoncé que les collégiens resteront désormais au sein de leur établissement scolaire chaque jour entre 8h et 18h. Cette mesure, qui concernera d’abord les réseaux d’éducation prioritaire (REP et REP +), vise à structurer une journée dédiée à l’apprentissage et au travail.

Les horaires : une structuration rigoureuse

Tous les collégiens seront donc scolarisés de 8 heures à 18 heures, cinq jours par semaine. Cette initiative sera expérimentée dans des collèges volontaires à partir de la rentrée 2024 avant une généralisation prévue pour 2025.

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Une journée bien remplie

La journée type s’articulera autour de plusieurs moments clés :

  • Matin : Début des cours à 8h, avec un enchaînement de matières principales jusqu’à la pause déjeuner.
  • Pause méridienne : Temps de repas suivi d’un moment de détente.
  • Après-midi : Reprise des cours, souvent plus pratiques et interdisciplinaires.
  • Fin de journée : Activités périscolaires et aide aux devoirs jusqu’à 18h.

Les objectifs de cette réforme

Gabriel Attal précise que « la journée, la place est à l’école, à travailler et à apprendre ». Cette réforme entend aussi offrir un cadre structuré et sécurisé pour les élèves, en particulier dans les zones REP et REP +.

Les enseignements obligatoires et facultatifs

Le collège se veut un lieu d’apprentissage complet et diversifié, structuré autour des enseignements obligatoires et facultatifs. L’objectif est de garantir une maîtrise du socle commun de connaissances, de compétences et de culture. Ce socle, défini par l’éducation nationale, inclut des matières incontournables : français, mathématiques, histoire-géographie, sciences, langues vivantes, éducation physique et sportive, technologie, arts plastiques et musique.

Les enseignements obligatoires

Ces matières constituent le fondement de l’éducation au collège. Elles sont réparties de la manière suivante :

  • Français : 4 à 5 heures par semaine.
  • Mathématiques : 4 heures par semaine.
  • Histoire-Géographie : 3 heures par semaine.
  • Sciences : (physique-chimie, SVT, technologie) 4 à 5 heures par semaine.
  • Langues vivantes : 4 heures par semaine (2 heures par langue).

Les enseignements facultatifs

Ces enseignements permettent d’enrichir le parcours scolaire et de développer des compétences spécifiques. Ils incluent notamment :

  • Langues et cultures de l’Antiquité : latin et grec ancien.
  • Langues vivantes supplémentaires : possibilité d’apprendre une troisième langue vivante.
  • Enseignements pratiques interdisciplinaires (EPI) : projets combinant plusieurs disciplines.
  • Enseignement moral et civique : 1 heure par semaine, obligatoire mais souvent perçu comme facultatif par les élèves.

Ces différents enseignements, qu’ils soient obligatoires ou facultatifs, visent à offrir aux collégiens une éducation complète, leur permettant de développer à la fois des compétences académiques et des aptitudes pratiques, essentielles pour leur future vie professionnelle et personnelle.

Les temps de pause et les activités périscolaires

L’organisation des journées de 8h à 18h pour les collégiens inclut des temps de pause et des activités périscolaires encadrées. Ces moments sont essentiels pour permettre aux élèves de récupérer et de s’épanouir grâce à des initiatives diverses.

Gabriel Attal, lors de son déplacement à Viry-Châtillon, a souligné l’importance du petit-déjeuner à l’école, affirmant : « On apprend mieux, que l’on est en meilleure forme pendant la journée quand on a le ventre plein. » Cette initiative vise à garantir que chaque élève commence sa journée dans de bonnes conditions.

Les pauses méridiennes, plus longues que les récréations habituelles, sont aussi repensées pour inclure des activités sportives et culturelles. Ces activités sont variées, allant du théâtre aux ateliers de création artistique, renforçant ainsi le développement personnel des élèves tout en les maintenant actifs.

Après les cours, des activités d’aide aux devoirs sont proposées. Elles permettent aux collégiens de bénéficier d’un accompagnement personnalisé pour leurs travaux scolaires. Ces sessions visent à renforcer les acquis du jour et à préparer les élèves pour le lendemain. Des clubs et ateliers divers sont disponibles, offrant un large éventail de choix pour les jeunes.

L’ensemble de ces temps de pause et activités périscolaires structure la journée des collégiens, leur offrant des moments de détente et d’apprentissage complémentaires aux enseignements traditionnels.

collégiens école

Les enjeux et les perspectives d’une journée de 8h à 18h

Gabriel Attal, en déplacement à Viry-Châtillon, a annoncé que les collégiens resteront au sein de leur établissement chaque jour entre 8h et 18h. Cette mesure, précise-t-il, ne concernera dans un premier temps que les établissements en réseaux d’éducation prioritaire (REP et REP +), avec une expérimentation prévue pour la rentrée 2024 et une généralisation potentielle à la rentrée 2025.

Attal justifie cette initiative par le besoin de « travailler et d’apprendre » tout au long de la journée. En allongeant la présence des élèves à l’école, l’objectif est de lutter contre la violence chez les jeunes en les occupant de manière constructive. Les temps libres seront ainsi encadrés, réduisant les risques de dérive.

Cette réforme ne fait pas l’unanimité. Le Sensei des Mots, figure emblématique dans le débat éducatif, a lancé une pétition pour proposer un modèle scolaire différent. Inspiré par les pratiques en Finlande, il plaide pour des journées scolaires plus courtes mais plus intenses, et s’engage à mobiliser les jeunes à travers des actions locales en Île-de-France, avec l’objectif de se rendre dans toute la France.

Attal a déclaré que l’accueil ne sera pas obligatoire. Les parents auront donc la possibilité de récupérer leurs enfants avant 18h, une flexibilité qui pourrait atténuer certaines critiques.

Ces perspectives ouvrent un débat fondamental sur l’avenir de l’éducation en France, confrontant des visions différentes mais complémentaires.